Quelques jours après la tuerie de Newtown qui a fait la une de tous les médias, une tuerie semblable a pu être évitée grâce au droit au port d’armes. Sans surprise, les médias n’ont pas abordé le sujet….

Par la rédaction de Contrepoints.

Dimanche 17 décembre, à peine trois jours après la fusillade qui fit 28 morts dont 18 enfants à Newtown dans le Connecticut, une tuerie semblable a pu être évitée grâce au droit au port d’armes. La petite amie de Jesus Manuel Garcia, 19 ans, venait de rompre avec lui. Ivre de colère, ce dernier l’abat dans un restaurant de San Antonio, Texas. Paniqués, la plupart des convives du restaurant fuient se réfugier dans le cinéma voisin, Mayan 14. Le tueur les y suit pour faire d’autres victimes. Il commence à tirer sur les spectateurs présents, mais ne fera qu’un blessé. Pourquoi ?

Si l’école de Newtown était une gunfree zone, une zone dans laquelle le port d’armes est interdit, ce n’était pas le cas du cinéma de San Antonio. Par conséquent, comme le précise l’enquêteur en charge de l’affaire, une des personnes travaillant dans le cinéma, par ailleurs shérif adjoint du comté et hors service à ce moment-là, a sorti son arme et a tiré sur le meurtrier, le mettant hors d’état de nuire. Une action courageuse pour laquelle elle a reçu une médaille de la ville.

On comprendra aisément que les médias autres que locaux n’aient pas couvert l’affaire, après tout, qui s’intéresse à une tuerie avortée ? Cependant, l’événement est au moins aussi important que la tuerie de Newtown : on voit bien que, en bannissant les armes, on a désarmé les innocents et laissé les seuls criminels armés. À l’inverse, le droit au port d’armes a permis de protéger les innocents présents dans le cinéma de San Antonio.

Voilà qui invite à réfléchir à deux fois avant de demander l’interdiction des armes à feu en réaction à la tuerie de Newtown.

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