Stop Hoplophobie

Du grec ancien ὅπλον, hóplon (« arme ») et φόβος, phóbos (« peur »). Le mot est créé en 1962 par le colonel Jeff Cooper, spécialiste en armes à feu et écrivain, pour désigner la peur panique ressentie par certaines personnes à la simple vue ou évocation d’une arme, là où une personne normale se méfie de celui qui la porte.

L’hoplophobie est une maladie mentale artificiellement répandue dans le peuple français par une propagande médiatique permanente véhiculant hoaxes sur la situation des USA, dépeinte depuis 50 ans comme une catastrophe qui empire à cause des seules armes à feu et des législations plus ou moins permissives.
Les systèmes totalitaires ont toujours cherché à désarmer et rendre vulnérables les citoyens avant d’entamer les spoliations et les génocides. En revanche, les gouvernements des démocraties doivent user la méthode douce, en s’assurant le soutien de l’opinion publique par la désinformation massive et la criminalisation morale du militantisme pro-arme. Quoi de mieux alors que de surfer sur la peur des armes de citoyens toujours plus ignorants sur le sujet, notamment depuis la suspension du service militaire ?

 

Il y a diverses raisons psychologiques à l’hoplophobie :
1 – Le refus de l’égalité – Chez certaines personnes, l’arme à feu est un terrible outil qui permet à n’importe quelle femme de 40kg de se protéger contre un géant bodybuildé qui a passé les 20 dernières années de sa vie à la salle et sur le ring. Les machistes, les violents, les hommes qui jouissent de l’intimidation pour obtenir des faveurs ou un sentiment de supériorité, ainsi que les hommes et les femmes qui admirent plus ou moins inconsciemment les brutes, vont être les premiers à refuser l’idée qu’un simple objet puisse remettre en question les rapports naturels de domination physique entre les hommes.

2 – Le déni du risque – De la même façon qu’un extincteur rappelle qu’il est possible d’avoir un incendie, et qu’une ceinture de sécurité rappelle qu’il est possible d’avoir un accident de la route, le port d’arme rappelle qu’on peut se faire agresser. Bien loin de rassurer l’esprit lâche, il lui rappelle qu’il devra peut-être faire face à un risque mortel et se défendre. C’est comme si vous viviez sur un grand bateau et que tout votre entourage se mettait à apprendre à nager : au lieu d’apprendre à nager et d’accepter le risque de naufrage, vous pourriez persuader les autres que ça ne sert à rien de savoir nager et qu’ils sont paranoïaques. L’hoplophobe veut toujours faire passer le pragmatique pour un paranoïaque, quitte à l’accuser d’avoir peur là où c’est lui qui tremble à l’idée que d’autres se préparent sans lui.

 

3 – La peur d’avoir à réagir – Être le spectateur impuissant d’une violence grave peut sembler traumatisant pour la plupart des personnes normales, mais ça n’est pas le cas des lâches. Le lâche peut se consoler du simple fait qu’on ne lui en voudra jamais de n’avoir rien fait face à un viol ou un lynchage, car le voyou en face avait un couteau. Avec un port d’arme, le citoyen passe du rôle de spectateur impuissant à celui d’acteur potentiel, il est donc moralement obligé d’empêcher le pire grâce à une intervention armée, ce qui est le pire cauchemar du lâche.

4 – Le syndrome de Stockholm – Ayant perdu le droit de porter des armes en 1939, le Français est passé du profil psychologique du citoyen-soldat à celui de l’otage : pris en otage par la délinquance et le terrorisme, se sachant vulnérable dans tous les instants de sa vie, le citadin moderne finit par éprouver de la sympathie pour ses tortionnaires. Cette réaction psychologique de victime permet d’évacuer le stress permanent inhérent à sa condition d’individu désarmé, ce qui se traduit par une minimisation du risque et une hostilité envers tout autre compatriote otage qui lui souhaiterait résister, “s’évader” de sa condition de victime. L’arme étant le symbole même de la résistance et de l’évasion de cette prise en otage généralisée, la victime consentante va être agressive envers tout citoyen respectueux de la loi qui souhaiterait s’armer, et envers l’accès légal aux armes en général, bien que toute personne saine d’esprit constate tous les jours que les lois du contrôle des armes n’ont jamais empêché aucun criminel de s’armer.

 

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