Les Européens dans différents pays cherchent à s’armer d’armes à feu et d’objets de self-défense dans un nombre grandissant suite à une série d’attaques pas des militants et des malades mentaux.

Certains armuriers lient également leurs ventes grandissantes à l’arrivée massive de migrants en Europe, bien que la police allemande ait déclaré que la grande majorité ne commet aucun crime dans le pays.

 

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Une petite recherche des raisons de cette récente mode a été publiée, l’hypothèse étant que les attaques de l’année passée incluant Paris, Bruxelles, Nice et Munich ont semé la peur parmi certains citoyens.

“Il n’y a pas d’explication officielle pour cette augmentation, mais en général nous voyons un rapport avec les attaques terroristes en Europe” dit Hanspeter Kruesi, un porte-parole de la police suisse du canton de St Gallen.

 

Kruesi advised against buying weapons, saying they did little to improve citizens’ security while presenting problems over safe storage and raising legal questions over their proper use in a conflict. “People could actually make themselves criminally liable,” he said.

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Le rapport de la police fédérale d’Allemagne — où sont arrivés plus d’un million de gens fuyant la violence et la pauvreté — dit que les migrants ont commis ou tenté de commettre environ 69 000 crimes et délits dans le premier trimestre de 2016.

 

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Suite à l’attentat de Munich, le président tchèque Milos Zeman dit à TV Nova : “Les citoyens doivent pouvoir s’armer eux-mêmes… dans le but d’être capable d’agir contre ces terroristes”.

Les Tchèques pourraient déjà le faire. Les possesseurs de permis d’arme ont augmenté de 6000 pour se rapprocher de 300 000 dans les premier 5 mois de 2016 après plusieurs années de baisse.

 

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“Personne ne dit directement : j’achète une arme à feu à cause des attaques de Nice ou de Munich” dit Daniel Wyss, le président de l’association des armuriers suisses, qui possède sa propre armurerie. “Mais la somme de tous ces événements a participé à un sentiment général de vulnérabilité.”

La défense suisse repose en grande partie sur des dizaines de millier de réservistes qui conservent leurs fusils automatique chez eux, mais presque aucun civil n’a le droit de porter des armes chargées en public.

Certaines personnes veulent que ça change. Jean-Luc Addor, un parlementaire et membre du lobby des armes suisses, cherche à assouplir ces restrictions.

Addor argue que plus de citoyens armés signifie des rues plus sûres. “L’Etat n’est pas équipé pour garantir la sûreté publique.” dit-il ” Parfois, des citoyens, pas tous les citoyens, mais ceux qui ont un entraînement adapté, devraient recevoir les moyens de se défendre, eux et leurs familles.”

Reuters.com