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Par le haut

 

Des attentats ensanglantent la France. Le nombre d’inscrits dans les stands de tir explose. Les médias font le lien : les Français veulent pouvoir se défendre.

La Fédération Française de Tir ne veut pas leur donner crédit. Les politiques sont silencieux. L’ARPAC est sollicitée sur cette question.

Et les gens honnêtes restent démunis.

Nous avons décidé de faire une mise au point.

 

L’ARPAC est sollicitée par des journalistes qui demandent de faire leur reportage dans un stand de tir, ou tout du moins, dans un endroit où il est possible de tirer et d’être filmé ou photographié.

Comme vous le savez peut-être, seule la Fédération Française de Tir peut donner des agréments pour le tir d’armes de catégorie B, dont font partie pistolets et revolvers. Il n’est pas question de s’adresser au public au sujet du port d’arme dans une enceinte de tir sportif, il n’est pas question de porter atteinte à l’image de la FFTir : l’ARPAC ne donne pas suite à ces demandes.

La FFTir demande aux tireurs de botter en touche. La réalité décrite en introduction, cependant, ne peut être niée. Les Jeux Olympiques de Rio, mis en avant comme cause possible de l’engouement, ne datent que de cet été, et sont déjà oubliés.

L’ARPAC estime que l’augmentation régulière des inscriptions ces dernières années en stand de tir est évidemment due à l’insécurité en France, que le “boum” de ces adhésions est le fruit des attaques terroristes visant les citoyens désarmés, et que c’est là un secret de polichinelle. D’après des sources concordantes le Glock 43, conçu spécifiquement pour la défense personnelle, est l’arme de poing la plus demandée. Aujourd’hui, plus que jamais, l’acquisition légale d’une arme qui permet de se défendre peut être plus importante que la pratique du sport.

Avant 1939 on pouvait porter une arme à feu. Jusque dans les années 90 on pouvait se payer un fusil à pompe avec une simple carte d’identité au supermarché. Ce n’est plus possible. L’insécurité est pourtant plus forte que jamais. Les rues ne sauraient être sous contrôle permanent de la police. Les attaques à domicile, les séquestrations ne cessent de se développer -un record en 2015*– et tout homme et toute femme a à cœur de pouvoir protéger sa famille.

Or rien ne remplace l’arme à feu pour la défense individuelle.

Les personnes qui désirent pouvoir se défendre avec des armes acquises légalement -personnes honnêtes puisqu’il est plus facile et rapide de s’en procurer illégalement- ne le peuvent qu’en s’inscrivant en stand de tir sportif, en passant le permis de chasse ou en prenant une licence de ball-trap.

La FFTir qui désire préserver sa motivation sportive ne le peut qu’en affirmant que les licenciés le sont uniquement pour des raisons sportives, en abandonnant la narration aux médias et au gré des événements.

L’État dont le devoir est d’assurer la sécurité des citoyens leur interdit, sauf au compte goutte et à sa discrétion, de pouvoir porter une arme au titre de la défense personnelle, en ne pouvant assurer leur sécurité en tous lieux et à tous moments.

Prolonger ces situations biaisées nuit à tous, il ne faut pas se résoudre à la fatalité.

En travaillant de concert il est possible d’y mettre un terme en en sortant par le haut.

En autorisant un port d’arme aux citoyens à ses conditions, l’État améliorera la sécurité par un maillage territorial de primo-intervenants tout en préservant la liberté et en se préservant de grandes dépenses. Les tireurs sportifs lui sauront gré de ne pas confisquer injustement leurs biens par une loi européenne indigne en discussion et les citoyens de ne pas donner corps à leur sentiment d’abandon, qui pourrait mener à l’idée que c’est la nécessité qui fait loi.

En laissant l’accès aux stands aux personnes pratiquant le tir de riposte, à des conditions similaires de celles qu’elle a déjà avec les forces de l’ordre et les organes de sécurité, la FFTir évitera toute confusion. Elle gagnera des moyens supplémentaires pour le sport, une visibilité et une légitimité encore plus grande.

L’idéalisme doit céder la place au réalisme, il est question de bien plus que de communication. Il est question de responsabilité et de décence.

Il est question de femmes et d’hommes qui entendent faire prévaloir leur droit le plus fondamental : celui de se défendre et de défendre la vie de leurs enfants. En méprisant la question du port d’arme, on les méprise eux. On méprise leurs vies, pour des chimères et des postures, des monopoles et des peurs infondées, alors que les monstres sont là. On se méprise soi-même.

De tous les bruits des hommes, il faut savoir reconnaître la voix du courage. L’ARPAC vous demande, à vous qui avez le courage de revendiquer le moyen de vous défendre, de parler haut, que votre voix soit clairement reconnue.